La prévention des troubles psychosomatiques

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L'objectif de cette page est bien de parler de prévention, sur le principe même que dans de nombreux domaines, mieux vaut prévenir que guérir... Dans celui des addictions et des troubles du comportement (alimentaire ou pas), cet adage me parait tout à fait pertinent. On guérit de ces pathologies mais le soin est souvent long et les malades, même s'ils sortent grandis de cette expérience, souffrent. La souffrance n'est pas une fin en soi (parfois une faim en soi!) alors je préfère croire que chacun peut grandir autrement qu'en traversant ces pathologies...

J'y ajoute quelques mots sur le terme "psychosomatique" qui mérite d'être réhabilité, à mon sens... Les pathologies addictives font partie de troubles qui envahissent l'esprit et prenne le coprs en otage... aucune part de l'homme n'est épargnée dans les addictions!

La prévention

La prévention dans le domaine de la santé, c'est de prendre soin de vous pour ne pas avoir à guérir! Cela signifie que vous soyez sûr qu'il est bon de s'écouter et qu'il ne s'agit pas d'une démarche "égoiste"... Ce n'est pas parce que vous prendrez soin de vous que vous ne prendrez plus soin des autres, au contraire!

Respectez vos besoins (de temps, de repos, de nourriture, d'échange, de solitude....) et vos limites, gardez du temps pour vous et accueillez vos émotions. Et si vous vous sentez las, maussade, "mal dans votre peau", alors exprimez votre malaise afin qu'il ne prenne pas tout l'espace dans votre vie et qu'il ne génère des somatisations.

La prévention, c'est décider après un évènement traumatique (qui vous perturbe encore après plusieurs jours), d'aller voir un professionnel formé à la psychotraumatologie.

Certaines techniques permettent d'archiver l'épisode traumatique avant qu'il ne devienne traumatique! Des bons mots, de bonnes attitudes et certains protocoles (Care, stop, défusing, débriefing) vont faciliter la récupération psychologique tout comme de bons soins facilitent la cicatrisation physiologique.. Sans cette intervention, l'emprise émotionnelle empêche le cerveau de classer l'épisode douloureux et de retrouver la sérénité. Cela peut vous amener à vivre mal pendant des mois alors qu'un débriefing dure 3 heures...

Les troubles psychosomatiques

Qui a bien pu développer l'idée qu'il y aurait chez les êtres humains, une part "psychique" qui régirait tous les aspects fonctionnels d'ordre cérébral, affectif et émotionnel, et une seconde part "somatique" qui assurerait toute l'intendance d'ordre physiologique et organique?

Cette question sous forme humoristique est une façon de dédramatiser le mot "psychosomatique" qui signifie simplement que certains maux d'ordre physique, qui prennent siège dans le "soma"- autrement dit le "corps", ont une origine d'ordre psychique et/ou psychologique.

Je pense que cela est parfaitement rassurant que notre corps et notre esprit soient bien en lien et que, lorsque l'esprit n'entend pas les besoins du corps, voire même ses propres besoins, le corps puisse intervenir et se faire l'interprête des parts de nous qui sont en souffrance!

En quoi une maladie organique serait-elle plus "noble" qu'une maladie psychosomatique? Certains pensent même que toute pathologie est une forme de mal-être non entendu qui se traduit sous forme de somatisation pour se faire mieux entendre?

L'objectif ici n'est pas d'en débattre mais bien de vous signifier que, quelque soit l'origine de la pathologie et son vecteur d'expression, si vous éprouvez le besoin d'être accompagné ou si vous trouvez l'invitation à suivre une thérapie (par votre médecin, un proche...) opportune, n'hésitez pas à prendre soin de vous "corps et âme"!

Au fil de soi, la vraie finalité, c'est d'être "psychosomatiquement" bien!

Les troubles "psychotraumatiques"

Suite à un épisode "traumatisant", le corps va réagir pour faire face à cette perturbation psychologique et physiologique soudaine. Cependant, le strees lié à un épisode traumatogène peut ne pas disparaitre naturellement et la personne va alors développer des réactions tout à fait spécifiques, liées au stress post-traumatique. C'est un peu comme si l'organisme n'arrivait pas à abaisser l'état de tension interne. Des somatisations vont alors se développer, des conduites d'évitement vont s'installer... Les réactions spécifiques sont de trois ordres et permettent d'identifier un réel évênement traumatique pour la personne. Il n'y a pas d'évênement traumatique en soi, c'est la façon dont la personne vit un épisode de vie qui est importante. Si cela "ébranle" son système de valeurs, alors l'épisode devient traumatogène. Les réactions spécifiques sont: l'évitement de la situation et de tout ce qui rappelle l'épisode à la personne, l'hyper excitation (agitation, dissociation, troubles du sommeil, troubles alimentaires, agressivité...) et les souvenirs intrusifs (cauchemars, flashback...). Pour éviter que les réactions ne deviennent de véritables symptômes, il convient de "débriefer" l'épisode.

Les personnes formées au débriefing vous recoivent pendant 2 heures puis 1 heure 8 semaines plus tard... Cela peut éviter la prise de médicaments et de longues années de suivi thérapeutique!

Pour vous former à devenir débriefeur, aider les autres à dépasser un trauma: se former au débriefing (PDF).

Bibliographie

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